EMBOUTIR, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1390
embouti « orné de relief » (
Marché d'un retable à Cabestany. Arch. des Soc. sav., Carton des Pyrénées-Orient. ds
Gay); 1611
emboutir (
Cotgr.);
2. 1458
enboti « formant saillie » (
Habits des gens de guerre, B.N. 1997, f
o71 r
ods
Gdf. Compl.) : teste [de clous]
enbotie; 1611
emboutir (
Cotgr.);
3. 1564
emboutir « garnir le bout » (
Paré,
Œuvres, éd. J.-F. Malgaigne, livre 16, chap. 27, t. 2, p. 576); 1694
emboutir « revêtir d'une garniture métallique » (
Corneille);
4. 1907
emboutir « défoncer, endommager » (
Rivière,
Corresp. [avec Alain-Fournier], p. 236). Dér. de
bout* « extrémité » et « coup »; préf.
em- (en-*
); dés.
-ir.