EMBASTILLER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. 1428
embastilles « enfermés dans des remparts » (24 mars, Fonds Gaignières, B.N. ds
Gdf. Compl.), répertorié par
DG et
Rob. avec la mention « anciennt. »; 1834
embastiller « entourer de bastilles, de forts » (
Boiste);
2. av. 1778 [1717 d'apr.
Rob.] part. passé
embastillé « mis à la Bastille [de Paris] » (
Volt.,
La Bastille ds
Littré); 1793-94
embastiller « mettre dans une bastille, une prison » (
Desmoulins,
Vx Cord., p. 82 : ... on
embastillât la moitié du peuple français); 1793-94 (
Id.,
ibid., p. 221 : ce comité qui
embastille la tiédeur et fait enfermer les citoyens par milliers). Dér. de
bastille* « château fort » et « prison »; préf.
em-, en-*; dés.
-er.