EMBÊTER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. 1794, janv. « causer une vive contrariété à quelqu'un »
ceux qui les ont «
embetté » (Arch. mun. de Passy, Délibération ds
Brunot, t. 10, p. 225, note 6); 1794, 20 juin
Frederic-Guillaume est... embêté par cette ridicule secte (Bull. Conv. Nat., ibid.); 1831
embêté part. passé adj. (
Sue,
Atar Gull, p. 22); 1842
embêtant part. prés. adj. (
Flaub.,
Corresp., p. 91); 1876
embêtant part. prés. subst. (
Goncourt,
Ch. Demailly, p. 113 : l'
embêtant est que ça revient toujours);
2. 1820, 19 avr. « causer de l'ennui » (
Stendhal,
Corresp., t. 2, p. 188 : M. Taglioni et sa femme nous
ont embêté ici d'un ballet à la française); 1840
embêtant part. prés. adj. (
Matelots et Matelottes, ii, in
Répertoire dram., IV ds
Quem. Fichier); 1842
embêté part. passé adj. (
Flaub.,
Corresp., p. 93); 1874 pronom. (
Id.,
ibid., p. 135). Dér. de
bête1*; préf.
en-*; dés.
-er.