EFFLUVE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. a) 1755 « émanation » (
Encyclop. [ici, en parlant d'un lieu marécageux]);
b) 1834
effluves magnétiques (
Balzac,
Langeais, p. 265 [ici au fig., en parlant d'un sentiment]);
c) 1885
effluves électriques (
H. Fontaine,
Electrolyse, p. 12);
2. [début
xixes. fig. « émanation supposée à laquelle on attribue une influence morale, affective, psychologique » (Lamennais, s. réf. ds
Lar. 19e: la religion est l'
effluve divin)]; 1831 (
Balzac,
Peau chagr., p. 31). Empr. au lat.
effluvium « écoulement ». Selon
Littré, le mot aurait été introduit dans la sc. par G. M. Lancisi, médecin ital. [1654-1720], dans l'ouvrage
De noxiis paludum effluviis, 1717 d'apr.
Lar. 19e.