EFFLORESCENCE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1562 « surface, écorce, croûte » (
A. Paré,
Œuvres, I, 3, éd. J. F. Malgaigne, t. 1, p. 116b [ici en parlant de l'épiderme]);
2. 1751 minér. « couche de sel » (
Encyclop. t. 1, p. 234,
s.v. air); 1755 « transformation de la surface d'un corps en parcelles pulvérulentes »
(Encyclop.);
3. 1755 pathol.
(ibid.));
4. a) 1784 (
Bern. de St-P.,
Ét. nature, t. 2, p. 202 : les
efflorescences et les végétations de la glace);
b) 1834 fig. « apparition, développement, épanouissement » (Th.
Gautier,
Grotesques, p. 103 ds
Mat. Louis-Philippe, p. 261 : son style, en dépit des
efflorescences grecques et latines). Formation sav. d'apr. le lat. class.
efflorescere « fleurir; fig. : s'épanouir »; b. lat. « proliférer, se répandre (la lèpre) » (
Blaise); suff.
-ence (-ance*
). Angl.
efflorescence dès 1626 au sens 4a, 1667 au sens 2 et 1684 au sens 3.