EFFLEURER, verbe trans.
Étymol. et Hist. A. 1. Av. 1236
esflourée « qui a perdu sa fraîcheur, sa beauté » (
G. de Coinci, éd. V. F. Kœnig, II ch 9, 1170) − av. 1278 (
Marques de Rome, 61 d 2 ds T.-L.);
2. 1549
effleurer « dépouiller de ses fleurs » (
Est.).
B. 1. 1578 « toucher légèrement » (
N. de La Boderie,
Harmonie du monde, p. 274 ds
Gdf. Compl.);
2. 1611 « examiner superficiellement » (
Cotgr.);
3. 1693 fig. « blesser, porter atteinte à » (
La Bruyère,
Discours de réception à l'Académie Fr. ds
Littré);
4. av. 1704 « se présenter à (l'esprit, l'attention) » (Gaillard ds
Trév.).
C. 1. 1611 « entamer légèrement » (
Cotgr.);
2. 1723 tann. (
J. Savary des Bruslons,
Dict. universel de comm., Paris). Dér. de
fleur*; préf.
é-*; dés.
-er.