EF(F)ENDI,(EFENDI, EFFENDI) subst. masc.
Étymol. et Hist. 1624 à la suite d'un nom propre (
L. Deshayes,
Voiage de Levant, Paris, p. 60 ds
Z. rom. Philol., t. 88, p. 433 : Habil
effendi, qui est le Iuge de la ville); 1664 (
Promé,
Les Voyages de M. Quiclet à Constantinople..., Paris, pp. 73-74,
ibid. : leurs
Affendis ou maistres), ex. isolé. Empr. au turc
efendi « maître, seigneur », titre de dignité; mot lui-même empr. au m. gr. α
̓
φ
ε
́
ν
δ
η
ς
(afendis) « maître » (fin du
xvies., Lœwoenklau ds
Du Cange,
Glossarium ad scriptores mediae et infimae graecitatis, Lyon, 1688,
s.v.
α
υ
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θ
ε
́
ν
τ
η
ς, col. 153), du gr. α
υ
̓
θ
ε
́
ν
τ
η
ς « qui agit de lui-même, maître absolu »
(cf. authentique).