DÉSOPILER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1495 [éd.]
deopiler « désopiler, détruire les obstructions » (
Bernard de Gordon,
Pratiq., VI, 1 ds
Gdf.); 1542
désopiler (
Canappe,
Deux livres des simples, P. Méd. 66, 428 ds
Quem. Fichier); 1546
desoppiler [la ratelle] «
id. » (
F. Rabelais,
Le Tiers Livre, éd. M. A. Screech, ch. II, p. 34); 1658 méd.
la saignée est le grand désopilant (
Les Œuvres de Maistre François Thevenin recueillies par Maistre Guillaume Parthon, 283, Paris ds
Quem. Fichier);
ca 1690
désopiler la rate « faire rire » (
FEW t. 7, p. 375 a); 1842
desopilant « qui fait rire » (
Mozin-Biber). Dér. de l'a. fr.
opiler « obstruer, boucher » [1414
opiler « dont le sentiment a été obnubilé (par un soporifique) » (
L. de Premier Fait,
Decam., Richel. 129, f
o137 v
ods
Gdf.)], lui-même empr. au lat. class.
oppilare « boucher, obstruer »; préf.
dé(s)-*.