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DÉSAPPOINTER1, verbe trans.
Étymol. et Hist. I. 1395 desapointer « destituer » (Grands jours de Troyes, A.N. X la 9186, fo23 rods Gdf. Compl.). II. 1611 verbe et part. passé « tromper une personne dans son attente » (Cotgr.) − mil. xviies.; 1655 (Constantin Huygens frère, in Christ, Huygens, Œuvres, I, 364 ds Barb. Misc. 2, no8); repris au xviiies. cf. 1761 (Voltaire, Lettre à d'Olivet d'apr. Barbier ds Mod. Lang. R., t. 16, 1921, p. 257 : Que d'expressions nous manquent aujourd'hui qui étaient énergiques du temps de Corneille [...] on apointait un temps, un rendez-vous, celui qui, dans le moment marqué, arrivait au lieu convenu et qui n'y trouvait point son prometteur, était désappointé. Nous n'avons aucun mot pour exprimer aujourd'hui cette situation d'un homme qui tient sa parole et à qui on en manque); id. (Id., Dict. phil., s.v. apointé ds Barb. Misc. 2, no8 : Les Anglois ont pris de nous ces mots appointé, désappointé ... ils se sont enrichis de nos dépouilles et nous n'osons reprendre notre bien). I dér. de appointer1*; préf. dé(s)-*; II extension de sens de I encore attestée au mil. du xviies. puis après une éclipse, remise en usage par Voltaire d'apr. l'angl. to disappoint, attesté en ce sens dep. 1494 ds NED; lui-même empr. au français.