DÉROUTER, verbe trans.
Étymol. et Hist. Ca 1270
soi desrouter « changer de chemin pour dérouter les chiens (d'un lièvre) » [ou « quitter la chasse » (d'un lièvre pour fuir les chiens), dans ce cas dér. de
route, v.
déroute] (
Rutebeuf, éd. Faral et Bastin, II, p. 256, 20); 1395
desroter « dégager (un chariot embourbé) » (
Arch. JJ 148, pièce 280 ds
Gdf.); 1573
desrouter « détourner de la route normale » (
Du Puys); 1718 au fig.
dérouter « déconcerter, mettre dans l'embarras »
(Ac.); 1846 adj.
déroutant (
Baudel.,
Curios. esthét., p. 147). Dér. de
route*; préf.
dé-*; dés.
-er.