DÉROBADE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Fin
xvies.
a la derobade « à la dérobée » (
Brantôme,
Cap. estr., le marquis de Pescayre, [I, 189] ds
Hug.), attest. isolée; repris au
xixes. : 1863 (
Gautier,
loc. cit.;
2. 1900 équit. « action de se dérober (en parlant d'un cheval) »
(Nouv. Lar. ill.); d'où 1905 fig. (
Barrès,
Service All., p. 159 : Au début, je pouvais, comme tant d'autres, le décliner, mais, une fois le contact pris, passer en France, c'était une
dérobade). Dér. du rad. de
dérober*; suff.
-ade*.