DÉPARLER, verbe intrans.
Étymol. et Hist. 1. 1154-73 « décrier, blâmer (quelqu'un) » (
B. de Ste-Maure,
Troie, 28469 ds T.-L.); réputé ,,anc.`` ds
Guérin;
2. xiies.
soi desparler de « revenir (sur ce qui a été dit), se dédire, reprendre sa parole » (
Raoul de Cambrai, 308, ds T.-L.);
3. 1657
ne pas deparler (
Scarron,
Rom. com., II, ch. 17 ds
Littré);
4. 1768 « déraisonner » (
Desgrouais,
Gasc. corr., p. 140 : On entend ... dire : N'écoutez pas cette femme : ne voyez-vous pas qu'elle
déparle? pour dire qu'elle déraisonne); 1867 (
Delvau :
Déparler. Ne pas savoir ce que l'on dit, parler d'une chose que l'on ne connaît pas). Dér. de
parler*; préf.
dé-*.