DÉFRAYER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. 1373
soy deffroyer « prendre en charge ses propres frais » (
Mandement de Charles V, 16 sept., éd. L. Delisle, p. 506);
2. 1663 au fig. « distraire, amuser » (
Molière,
Critique de l'École des femmes, sc. 2 :
défrayer la compagnie de bons mots);
3. 1734
id. « alimenter quelque chose, en fournir la matière » (
Marivaux,
Cabinet du philosophe ds
Œuvres Complètes, t. IX, 1830, p. 469 ds
IGLF : défrayer la conversation). Dér. de
frayer « dépenser » (attesté du mil.
xiiies. ds T.-L. à 1636,
Monet; dér. de
frais* subst.); préf.
dé-*.