DÉCLIQUER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1225 trans. « décocher, envoyer (des armes de trait) » (
Livre de Lancelot del Lac, éd. H.-O. Sommer, I, 62 ds
IGLF);
b) fin du
xives.
décliquer un canon « déclencher le mécanisme qui le met en action » (
Froissart,
Chroniques, 1. 1, § 104, éd. S. Luce, t. 2, p. 14);
c) fin du
xives. « asséner (un coup) » (
Id.,
ibid., 1. 1, § 664, t. 7, p. 247) − (a à c) 1611
Cotgr.;
2. a) 1330-32 « faire entendre, faire résonner (à partir d'un instrument) » (
G. de Digulleville,
Pélerinage de vie humaine, 12956 ds T.-L.);
b) 1360-70 « faire connaître, avouer » (
B. de Sebourg, XXIV, 994,
ibid.); qualifié de ,,vieux mot`` ds
Trév. Suppl. 1752 [ici au sens de « caqueter »];
3. 1838 mécan. « faire partir un déclic » (
Ac. Compl. 1842); 1845 spéc. « faire partir le déclic d'un mouton (pour enfoncer les pieux) » (
Besch.). Dér. de l'a. fr.
clique, « loquet, targette; détente » (v.
cliquet, cf. FEW t. 2, p. 782a,
s.v. klikk-); préf.
dé-*; dés.
-er.