| DÉCLINER3, verbe trans. Étymol. et Hist. A. 1. 1100 intrans. « tomber » [en parlant du soir] (Roland, éd. J. Bédier, 2447); ca 1119 « descendre à l'horizon, décroître » [du soleil] (Ph. de Thaon, Comput, 446 ds T.-L.); 2. ca 1200 au fig. [d'une pers.] « perdre ses forces, faiblir, s'éteindre » (H. de Danmartin, Folque de Candie, éd. Schultz-Gora, 5208). B. 1. 1remoitié xiies. « s'écarter de » (Psautier d'Oxford, 100, 5 ds T.-L.); 2. av. 1350 « refuser » (Gilles Li Muisis, Poésies, éd. Kervyn de Lettenhove, I, 316 ds T.-L.); ca 1397 décliner une juridiction (Voyage de Jérusalem du S. d'Anglure, LXXIII, ibid.); [ca 1100 « dire, réciter; raconter; composer »? (Roland, éd. J. Bédier, 4002; v. Commentaire, pp. 33-37)] 1223 « dire, exposer » (G. de Coinci, Miracles, éd. F. Kœnig, 1 Mir. 11, 1245); 1236 gramm. (H. d'Andeli, La Bataille des VII ars, IV, 363 ds T.-L.). Empr. au lat. class. declinare « détourner, incliner » d'où l'acception gramm. (proprement « changer les mots au moyen de flexions »); « infléchir; esquiver » et intrans. « se détourner; s'écarter »; d'où « pencher vers son déclin » [des astres].
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