DÉBRIS, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1549 « action de briser, de rompre » (
Est.); 1616-20 fig. « destruction, anéantissement » (
d'Aubigné,
Hist. Univ., XI, 15 ds
Hug.);
2. 1666 « amas de choses brisées » (
Boileau,
Sat. III ds
Littré : un long
débris de bouteilles cassées);
3. 1671 « reste d'une chose détruite » ici au fig. (
Fléchier,
Vie de Commendon, I, 5,
ibid.); 1690 mar. (
Fur. :
Debris, se dit plus particulierement des vaisseaux qui perissent en mer); spéc. 1794
les débris des animaux (
Condorcet,
Esq. tabl. hist., p. 136); 1796
débris des êtres mortels (
Dupuis,
Orig. cultes, p. 9). Déverbal d'un verbe
débris(i)er « briser, mettre en pièces » (
Psautier de Cambridge, 75, 3 ds T.-L.) encore en usage au
xviies. (1627 Crespin, 1669 Widerhold d'apr.
FEW t. 1, p. 533 b), v.
briser.