DÉBONNAIRE, adj.
Étymol. et Hist. Ca 1100
de bon aire « de bonne souche, noble » (
Roland, éd. J. Bédier, 2252);
ca 1170
deboneres «
id. » (
Chr. de Troyes,
Erec et Enide, éd. M. Roques, 378);
ca 1176 [Amors]
dolz et debonaire « bon, bienveillant » (
Chr. de Troyes,
Cligès, éd. M. Roques, 660); 1596, éd. 1643, péj. [propos attribué à Henri III :
ceste parole impliquoit sous soy je ne sçay quoy du sot] (
E. Pasquier,
Les Recherches de la France, livre V, 3, p. 426 ds
Gdf. Compl.). Dér. de
de1*,
bon(ne)1* et
aire* au sens de « origine, souche » (v.
aire étymol. II 2).