DUR, DURE, adj., adv. et subst.
Étymol. et Hist. A. Adj.
1. fin
xes. [d'une chose] « pénible » (
Passion de Clermont, éd. D'A S. Avalle, 490);
ca 1050
dur curage « intraitable » (
Vie de St Alexis, éd. C. Storey, 446); 1176-81
la terre dure (
Chrétien de Troyes,
Le Chevalier au lion, éd. M. Roques, 6664);
2. ca 1050 [d'une personne]
Mult fust il dur ki n'estoüst plurer (
Vie de St Alexis, éd. C. Storey, 430).
B. Adv. 1
remoitié
xiiies. (
Lai de Doon, éd. G. Paris, 121 ds
Romania, t. 8, 1879, p. 62).
C. Subst. 1350
des dures et des moles (
G. Le Muisit,
Poésies, II, 179 ds T.-L.);
ca 1910
un dur « homme ayant une réputation de méchanceté » (
Carabelli, [
Lang. pègre]). Du lat. class.
durus « dur [au toucher], âpre, pénible ».