| DROGMAN, subst. masc. Étymol. et Hist. Ca 1200 drogeman « interprète » (Antioche, éd. P. Paris, I, 85); 1213 droguement (Faits des Romains, éd. L.-F. Flutre et K. Sneyders de Vogel, 197, 25); 1553 id. (P. Belon, Observations, II, 82 ds R. Philol. fr. t. 43, pp. 188-189). Prob. empr., comme l'a. prov. drogoman et l'ital. dragomanno, au gr. byzantin δ
ρ
α
γ
ο
υ
́
μ
α
ν
ο
ς, lui-même empr. à l'ar. d'Égypte targumān [ar. litt. tarǧumān, cf. truchement (FEW t. 19, p. 182)]. |