DOUILLET, ETTE, adj.
Étymol. et Hist. 1. a) Début du
xives. « mou » (
Vilain de Farbu ds
Fabliaux, éd. A. de Montaiglon et G. Raynaud, t. IV, p. 84 et 239 [var. ms. Berne 354] : un gastel
Doillet);
b) 1327 « doux, moelleux » (
J.-M. Richard,
Mahaut, comtesse d'Artois, p. 192 : pour une fourrure
duillet pour une robe);
2. 1555 « délicat, sensible » (
Ronsard,
Hymnes ds
Œuvres, éd. P. Laumonier, t. 8, p. 188 : nostre corps. Qui [...] est tendre et
douillet par dehors). Dér. avec le suff.
-et* de l'a. et m. fr.
douille « mou, tendre » [
ca 1230 (
Aloul ds
Fabliaux, éd. citée, t. 1, p. 282, 815 :
doille) − 1507 (ds
Hug.)], du lat. class.
ductilis « malléable, ductile ».