DONC, conj., adv. et particule.
Étymol. et Hist. 980
dunc « alors » (
Jonasfragment ds
Förster et
Koschwitz,
Altfr. Übungsbuch, § 12);
ca 1050 [
Quant veit li pedre que mais n'avrat enfant]
Donc [
se porpenset] «
id. » (
St Alexis, éd. C. Storey, 38);
ca 1175 exprime une conséquence, une conclusion
Donc fet-il le vos dirai gié (
Chr. de Troyes,
Chevalier lion, éd. M. Roques, 3845); 1172-75 employé avec un impér.
ce sachiez dons (
Id.,
Chevalier charrette, éd. M. Roques, 171). Du lat. vulg.
dunc (
TLL s.v. dum, 2199, 60-65) d'orig. discutée; plus prob. résultat du croisement de
dum (employé dans la lang. vulg., en enclise, joint à un impér. au sens de « donc »,
TLL loc. cit., 2201, 8-25) avec
tum, tunc (
cf. tunc =
dum ds
TLL loc. cit., 2214, 14, v. aussi
Hofmann-Szantir,
Lateinische Syntax, p. 617, § γ) ou
donec (
TLL loc. cit., 2199, 61) qu'issu de
donique, forme élargie de
donec (
TLL s.v. donec, 1992, 45-49;
Rheinfelder t. 1, § 794, t. 2, § 145). La finale a. fr.
-que(s) est due à
unquam.