DOLOIRE, subst. fém.
Étymol. et Hist. a) Ca 1150
doleoire « hache, outil de charpentier » (
Charroi Nîmes, éd. D. Mc Millan, 965); 1372
doloire (
Inventaire Mobil. Duc Bourgogne, I, 279 ds
IGLF);
b) fin
xives. hérald.
doleure (
Armor. de Fr. de la fin du XIVes., Cab. hist., VI, 273 ds
Gdf.);
c) 1481
doloère « outil de tonnelier » (
Minutes Notaire Yonne, 397 ds
IGLF);
d) 1680 « bandage » (
Rich.);
e) 1778 bot.
feuilles en doloir (
Lamarck,
Flore fr., Paris, Impr. royale, t. 1, n
o277); 1829
feuilles en doloire (
Boiste);
f) 1818 « outil de maçon » (
Wailly Vocab.). Du lat. vulg.
dolatōria « hache » (
ixes.
dolaturia, CGL t. 5, 287, 53;
viiies.
dolatura, Capitulaire de villis § 43 ds
Wörter und Sachen, Heidelberg, t. 6, 1914, p. 131); v. aussi
Nierm. t. 1, formé sur le supin
dolatum de
dolare « dégrossir à la hache ».