DOCK, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1671 « vaste bassin entouré de quais, dans lequel entrent les vaisseaux pour déposer leurs cargaisons ou opérer leur chargement » cont. angl. (
Seignelay,
Marine d'Anglet. ds
Bonn.);
2. 1865 « cale de construction pour les navires » (
Littré);
3. 1865 « magasin qui borde le dock et qui sert d'entrepôt aux marchandises débarquées »
(ibid.). Empr. soit à l'angl.
dock (
xives. « creux dans lequel repose un navire à marée basse » ds
ODEE;
xves. « bassin artificiel pour le chargement et le déchargement des navires »,
ibid.; 1703 « ensemble des bassins, des quais et des entrepôts dans un port » ds
NED), lui-même empr. au m. néerl.
docke (
De Vries Nederl., s.v. dok;
FEW t. 18, p. 51
b;
ODEE); soit, moins prob., au m. néerl.
docke « dock » (
Valkh., pp. 109-110), les 1
resattest. (avant le
xixes.) se rapportant à l'Angleterre (
Bonn.).