DON2, subst. masc.;DOÑA, subst. fém.
Étymol. et Hist. I. xves.
doint (
ms. fr. B.N. 2002, f
o1 ds
DG :
Doint Alfont, roy d'Aragon); 1501-40
don (
A. de Lalaing,
Voyage de Philippe le Beau en Espagne ds
Collections des Voyages des souverains des Pays-Bas, Bruxelles 1876, p. 127 d'apr.
Reinh., p. 361).
II. 1. ca 1280
done (
Adenet Le Roi,
Cléomades, éd. A. Henry, 104 : Mais bien sai que a celui tans Ot en Espaigne une pucele Qui avoit non
done Ynabele);
2. apr. 1506
donna, dona (
Deuxième voyage de Philippe le Beau en Espagne en 1506 ds
Collections des voyages des souverains des Pays-Bas, Bruxelles 1876, p. 413 et 414 d'apr.
Reinh., p. 358); 1517-25
donne (
L. Vital,
Relation du 1ervoyage de Charles-Quint en Espagne, p. 142,
ibid., d'apr.
Reinh.,
loc. cit.); 1621-46
doña (
F. de Bassompierre,
Mémoires, Cologne 1665, t. I, p. 545 d'apr.
Reinh.,
loc. cit.). I mot esp. attesté dep. 950 (
Glosas Emilianenses d'apr.
Cor.), forme abrégée tirée du lat.
dom(i)nus (cf. dom). La forme attestée
supra xves. représente un essai éphémère de francisation. Il mot esp. attesté dep. 924 (d'apr.
Cor.), forme abrégée tirée du lat.
dom(i)na, fém. de
dom(i)nus. 1 représente un 1
erempr. isolé (
cf. a. fr.
done « dame » ds T.-L. issu directement du latin).