DJELLABA(H),(DJELLABA, DJELLABAH) subst. fém.
Étymol. et Hist. 1743
jilleba (
Voyages de Mr. Shaw, trad. de l'angl., La Haye, t. 1, p. 378 ds
Nasser Thèse compl. 1967, p. 48 : Quelques uns [en Afrique du Nord] portent [...] une veste ou tunique fort étroite qu'ils nomment
Jilleba); 1844
djellâba (
Carette,
Recherches sur la géogr. et le commerce de l'Algérie méridionale, p. 109 ds
Dozy t. 1, p. 205
a); 1849 (
F. Jacquot,
Expédition du Général Cavaignac dans le Sahara algérien, Paris, p. 207 : [Les Touareg] mettent ordinairement trois blouses [
djellaba, sâmia, lebni]). Empr. à l'ar.
ǧallāba, ǧallābiyya « doit signifier, soit un vêtement que portent les
ǧallāb, les marchands d'esclaves, soit un vêtement que ceux-ci font porter aux esclaves » (
Dozy,
loc. cit.). Le mot
ǧallābiyya est attesté en ar. dès le
xiiies., transcrit
gelibîa en 1505 (
ibid.).