DIVERTISSEMENT, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1494 au propre « action de détourner quelque chose (ici de l'argent au profit de quelqu'un) » (
Ord., XX, 453 ds
Gdf. Compl.); av. 1615 au fig. « action de détourner quelqu'un de ses préoccupations » (
Pasquier,
Recherches de la France, p. 776 ds
IGLF); 1669 en partic. (
Pascal,
Pensées, éd. L. Lafuma, p. 516 :
Divertissement. Les hommes n'ayant pu guérir la mort, la misère, l'ignorance, ils se sont avisés pour se rendre heureux, de n'y point penser);
2. 1633 « action de se distraire, de s'amuser » (
Corneille,
Melite, I, 5 ds
IGLF); 1790 « pièce musicale » (
Le Moniteur, t. 3, p. 44). Dér. du rad. du part. prés. de
divertir*; suff.
-(e)ment1*.