DISPENSAIRE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1745 contexte angl. ([Abbé
Le Blanc],
Lettr. d'un Fr., ii, p. 85 d'apr. Barbier ds
Mod. Lang. R. t. 16, p. 263 : Malgré les éloges que les Anglois donnent à ce dernier [i. e., Garth], au sujet de son
Dispensaire); 1823 cont. fr. ([
L. Jacques],
Dict. des termes de méd., chir... :
Dispensaire [...] Établissement formé par une réunion de personnes, qui en échange d'une modique somme qu'elles donnent, reçoivent des cartes dont elles peuvent disposer en faveur des malades peu fortunés; et par un bureau formé de trois médecins, trois chirurgiens, un élève en chirurgie...). Empr. à l'angl.
dispensary « id. » attesté dep. 1699 (
Garth,
Dispens., Pref. [R.] ds
NED : The dispensary being an apartment in the college, set up for the relief of the sick poor) se rattachant à
to dispense « attribuer, distribuer ».
Dispensaire au sens de « ouvrage traitant de la préparation des remèdes » 1573 (
J. Liebault,
Quatre livres des secrets de Méd. ds
Fr. mod. t. 14, p. 283; empr. en 1710 par l'anglais,
NED) est dér. de
dispenser*.