DISCIPLINE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1100 « massacre, carnage (résultant de l'exercice d'une justice, d'un châtiment) » (
Roland, éd. J. Bédier, 1929), seulement au Moyen Âge;
b) ca 1170 « punition » (
Béroul,
Tristan, éd. Muret, 2592); 1174 spéc. « mortification, châtiment corporel [d'un clerc] » (
G. de Pont-Sainte-Maxence,
St Thomas, 5810 ds T.-L.); av. 1549 p. ext. « fouet servant à la flagellation » (
Marguerite de Navarre,
Comédie Mont-de-Marsan, éd. Schneegans, 236);
2. a) 1
remoitié
xiies. « règle de vie, de conduite, loi morale » (
Psautier Oxford, éd. F. Michel, XLIX, 18);
b) id. « enseignement, éducation » (
ibid., XVII, 39);
3. ca 1370 « diverses branches de la connaissance, science » (
Oresme,
Ethiques, éd. A. Menut, 133 :
Disciplines ou sciences). Empr. au lat. class.
disciplina « action d'apprendre », « matière d'enseignement, science, système philosophique », « éducation, formation », en partic. « principes, règles de vie »; en lat. chrét. « règle monastique », « correction, châtiment (imposé par la règle) ».