DIFFICILE, adj.
Étymol. et Hist. 1. Av. 1380 « qui n'est pas facile » (
Bersuire,
Tite Live, ms. St Geneviève, f
o333 v
ods
Gdf. Compl.); p. ext.
id. « difficile d'accès » (
Id.,
ibid., f
o331
a,
ibid. : Lieus estroiz et
difficilz);
2. 1587 « exigent, qui n'est pas aisé à contenter, à fréquenter » (
Lanoue,
Discours politiques et militaires ds
Littré : Ceste superbe nation ferait la
difficile à entrer en alliance avec les chrestiens); 1661 « qui donne de la peine » (
Corneille,
Sertorius, 817 : De si hautes leçons, Seigneur, sont
difficiles). Empr. au lat. class.
difficilis « malaisé, pénible »; « chagrin, morose ».