DIADÈME, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1320
dyademe « insigne du pouvoir royal » (
Ovide moralisé, éd. C. de Bœr, livre XIV, 1638, t. 5, p. 52); av. 1505
diademe désigne la royauté (
Le Baud,
Hist. de Bret., ch. III ds
Gdf. Compl.); p. ext.
2. xves.
diademe désigne une coiffure (
Myst. de Ste Geneviève, éd. Cl. Sennewald, p. 68 ds
IGLF : Lors [Sainte Geneviève] veste son matel, chief et cuevre-chief a
diademe, Et puis voise a Paris demourer); 1489
diademe (
Villon,
Testament, éd. J. Rychner et A. Henry, var. 298 [impression de Pierre Levet] : Filz d'ange portant
diademe d'estoille); 1830 spéc. « bijou de femme » (
Balzac,
Gobseck, p. 412) Empr. au lat. class.
diadēma, de mêmes sens; lui-même empr. au gr. δ
ι
α
́
δ
η
μ
α « bandeau qui entourait la tiare des rois de Perse », p. ext. diadème, couronne royale ».