DIACRE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1170 relig.
diacne Anc. Testament « serviteur dans le Temple, les synagogues juives » (
Rois, éd. E. Curtius, III, V, 12, p. 121);
2. spéc. dans la hiérarchie catholique 1174-76 (
G. de Pont-Ste-Maxence,
St-Thomas, éd. E. Walberg, 1121), graphie attestée jusqu'à la fin du
xives. ds
Gdf. Compl. :
diacene; 1216
deiacre (
Anger,
Trad. Vie St Grégoire, 695 ds T.-L. :
deiacre chardenal);
3. 1561
diacre « celui qui dans l'Église primitive a la charge de distribuer les aumônes » (
Calvin,
Instit., 852 ds
Littré); sens répertorié par
Trév. 1704-1771 et repris par la plupart des dict. dep.
Ac. 1878;
4. 1877 (
Littré Suppl. :
Diacre. Dans l'église protestante, laïque remplissant certaines fonctions, d'ordinaire non rétribuées, se rattachant au culte et surtout au soin des indigents). Empr. au b. lat.
diaconus de même sens, gr. δ
ι
α
́
κ
ο
ν
ο
ς « serviteur » et « personne ayant une fonction religieuse » (v.
Naz,
s.v.).