DIÈSE, DIÈZE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1556
la voix tremblante par un trou un peu ouvert fait la diese (
R. Le Blanc,
Subtilité d'apr.
Delb. Rec. ds
DG); av. 1593 (
Amyot,
De la musique, 11 ds
Hug.); 1864 adj.
note dièse (
Littré);
2. 1704
diesis (
Regnard,
Les Folies amoureuses, II, 6 ds
Littré). Empr. au lat.
diesis « quart de ton » (en anc. mus.) en lat. impérial et « demi-ton » (ds le système de Pythagore) en b. lat., lui-même empr. au gr. δ
ι
́
ε
σ
ι
ς « action de séparer » et terme de mus. « intervalle ».