DEÇÀ, adv.
Étymol. et Hist. A. Ca 1130 adv.
de ça (
Le Couronnement de Louis, éd. E. Langlois, 2585); 1170 loc. adv.
janbe deça, janbe dela (
Béroul,
Le Roman de Tristan, éd. E. Muret, 3940); 1262 loc. adv.
deça et dela (
J. Le Marchant,
Mir. N. D. de Chartres, 108 ds T.-L.); 1580 loc. adv. [
centrées]
de deça (
Montaigne,
Essais, éd. A. Thibaudet, II, XVII, p. 721).
B. 1170 prép.
deça [
mer] (
Béroul,
op. cit., 2630); 1580 loc. prép.
au deçà [
des accidents] (
Montaigne,
op. cit., I, LIV, p. 349). Dér. de
de* et
ça*.