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DEVISE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1150-70 « division, séparation » (Jeu d'Adam, 605 ds T.-L.) − 1404 (Denombr. du baill. de Caux, Arch. P 303, fo63 rods Gdf.); 2. a) ca 1160 hérald. « marque distinctive, emblème » (Eneas, éd. J.-J. Salverda de Grave, 6911 : N'i a celui qui n'ait devise, Conoissance de mainte guise); 1610 « ensemble composé d'un emblème et d'une sentence » (Béroalde de Verville, Voyage des princes fortunez, p. 700 ds Hug.); b) av. 1560 « la sentence seule » (Du Bellay, Œuvres, VI, 99 : Avec ceste brave devise pour toute consolation, spes et fortuna valete); c) 1668 « formule exprimant une règle de vie, un sentiment, etc. » (La Fontaine, Fables, l. 1, fable 16, 20); 3. 1842 fin. (Mozin-Biber). Déverbal de deviser*. Au sens fin., prob. empr. à l'all. Devise, attesté dans ce sens ca 1830 d'apr. Paul-Betz, en 1833 ds J. et W. Grimm, Deutsches Wörterbuch; en 1800, d'apr. Brockhaus Enzykl., on imprimait des devises sur les formulaires de change, d'où leur dénomination.