DEVIN, INERESSE, subst.
Étymol. et Hist. I. 1. Ca 1119
divin « théologien » (
Ph. de Thaon,
Comput, 499 ds T.-L.) − fin du
xiiies. (
Lex. Abavus, éd. M. Roques, I, 2494);
2. ca 1160 « celui qui pratique la divination » (
Eneas, éd. J.-J. Salverda de Grave, 1012;)
3. 1803 « boa constrictor » (
Boiste).
II. Ca 1155
divineresse (
Wace,
Brut, éd. I. Arnold, 636). I du lat. class.
divinus (proprement « divin »), « devin », devenu par dissimilation
devinus en b. lat. (
TLL 1619, 19). II à l'origine fém. de
devineur* (suff.
-eresse*),
devineresse a été supplanté par
devineuse, puis a servi de fém. à
devin, supplantant ainsi à son tour
devine, ancien fém. de ce dernier (
cf. Dupré 1972).