DEVANTURE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. XIII
es. « façade d'une maison » (
Hugues Piaucele,
Estormi, 518 ds
Fabliaux, éd. A. de Montaiglon et G. Raynaud, t. 1, p. 215), attest. isolée; de nouv. 1423 (
Houdoy,
Halle échevinale de Lille, 96 ds
R. Hist. litt. Fr., t. 10, 1903, p. 321) − 1929,
Lar. 20e;
2. 1694
devantures plur. « raccord de plâtre qui unit le pied d'une cheminée aux tuiles » (
Corneille);
3. a) 1811 « revêtement de boiserie et de vitrage qui décore la partie d'une boutique donnant sur la rue » (
Mozin-Biber);
b) 1859 « étalage de marchandises exposées à l'intérieur ou à l'extérieur de la vitrine » (
Ponson du Terr.,
Rocambole, t. 1, p. 695). Dér. de
devant*; suff.
-ure*.