DEVANTEAU, DEVANTIER, subst. masc.
Étymol. et Hist. I. Ca 1330
devantel (
G. de Digulleville,
Pèlerinage vie hum., 12051 ds T.-L.) − 1636,
Monet; 1508
devanteau (
E. d'Amerval,
Livre de la deablerie, f
o42d ds
Gdf.).
II. 1. Fin
xives.
devantier « tablier » (
Rec. général des lexiques fr. du moyen âge, éd. M. Roques, t. 2, 6813) − 1680,
Rich. : ,,hors d'usage``;
2. a) [1580 sans indication de sens
devantyere (
Compt. de tut., f
o65a, Barb. de Lesc.,
Arch. Finist. ds
Gdf.)];
ca 1610 « jupe fendue portée par les femmes lorsqu'elles montent à cheval à califourchon » (
Béroalde de Verville,
Le Moyen de parvenir, I, 210 ds
Hug.);
b) 1595 « tablier » (
Montaigne,
Essais, éd. A. Thibaudet, p. 982) − 1660,
Oudin Fr.-Esp. Dér. de
devant*; I suff.
-eau*, II suff.
-ier*. Au sens de « tablier »,
devanteau et
devantière se sont maintenus dans les patois de l'Ouest et du Centre,
devantier dans ceux du Centre et de l'Est,
cf. FEW t. 24, pp. 8b-9b.