DESPOTE, subst. masc. et adj.
Étymol. et Hist. 1. [3
equart
xiiies. adj.
despos « qui fait preuve d'autorité et d'arbitraire » (
Alexandre de Paris,
Alexandre, branche II, 2891, variante ds Elliot Monographs, vol. V, p. 239), attest. isolée]; 1773
despote (M
llede Lespinasse,
Lett., 6 sept. ds
DG); [av. 1382 (Oresme ds
Meunier, p. 173 : En grec
despotes, c'est seigneur de la chose de laquelle il peut dire : ce est mien)]; 1611 subst. « souverain » (
Cotgr.); 1748 « souverain autoritaire et arbitraire » (
Montesq.,
Espr., III, 8 ds
Littré); 1831 subst. « toute personne qui exerce un pouvoir tyrannique » (
Balzac,
Peau chagr., p. 89);
2. 1305 [ms.
xves.]
despos « titre porté par des seigneurs de l'Empire byzantin » (
Liv. de la Conq. de la Morée, p. 98, Buchon ds
Gdf.); 1572
despote (
Yver, p. 540 ds
Littré). Empr. au gr.
δ
ε
σ
π
ο
́
τ
η
ς « maître absolu, despote ».