DESCENTE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1304 dr. « succession »
descente de héritage (
Year books of the reign of Edward the first, XXXII-XXXIII, p. 97 ds
Gdf. Compl.);
2. 1370-82 « action de descendre de haut en bas »
mouvement de descente (
Oresme,
Le Livre du Ciel et du Monde, éd. A. D. Menut, p. 428); en partic. 1585 [éd.] méd.
descente [
de la matrice] (
Paré,
Œuvres, éd. Malgaigne, livre 1, chap. 34);
3. 1574
faire descente « débarquer » (
Lett. de la reine Catherine, pièce 28, f
o34 ds
Gdf. Compl.); 1690 « action de descendre d'une monture »
à la descente du cheval (
Fur.);
4. 1559 « action de faire irruption dans un lieu, attaque brusque »
descente des Teutons (
Amyot,
Marius, 17 ds
Littré);
5. a) 1594 « endroit par lequel on descend; pente descendante » (
Chassign.,
Mespr. de la vie, CXLV ds
Gdf. Compl.);
b) 1676 « tuyau d'écoulement pour les eaux » (
Félibien Dict.);
c) 1837
descente de lit (
Balzac,
C. Birotteau, p. 279);
6. 1690 « action de porter de haut en bas » en partic.
une descente de croix (
Fur.). Dér. de
descendre, sur le modèle de
pente, rente, vente correspondant à
prendre, rendre, vendre.