DÉVOIEMENT, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Mil.
xiies. « chemin impraticable » (
Liv. des Ps., Cambridge, LXXVII, 17, Michel ds
Gdf. [lat. =
in invio]) − 1488,
ibid.; 2. 1268 « égarement, au sens moral » (
Brunet Latin,
Trésor, 459, éd. F. J. Carmody, II, 123, 4); 1478 méd. « action de réduire » (
N. Panis,
trad. de la Chirurgie de Guy de Chauliac, f
o108 ds
Sigurs, p. 530 : le
devoyement de l'apposteme); spéc. 1538
desvoyement d'estomach (
Est.);
3. 1802 archit. (
Nouv. dict. françois-allemand, éd. chez S. Flick d'apr.
FEW t. 14, p. 374 b). Dér. du rad. de
dévoyer*; suff.
-(e)ment1*.