DÉVIATION, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Début du
xives.
deviacion fig. « erreur, action de s'écarter d'une règle, d'un principe » (
J. de Voragine,
Légende dorée, trad. fr. ds Ms. méd.-pal. 141 de la Laurentienne (ms. de 1399), f
o77 ds
Romania, t. 33, p. 15 : le tamps de
deviacion [ici : période entre la chute d'Adam et Moïse]) − 1461 (
Remonstr. du Parl., Ord., XV, 195 ds
Gdf. Compl.), à nouv. en 1798
(Ac.); 2. a) 1704 astron. « mouvement du déférent »
(Trév.); b) 1752 phys. « changement de direction »
(Trév. Suppl.); 3. 1829 méd. (
Janin,
Âne mort, p. 42 :
déviations vertébrales);
4. 1874 trav. publ. (
J. officiel, 19 déc., p. 8421, 3
ecol. ds
Littré : le projet de
déviation de la rue Péclet). Empr. au b. lat.
deviatio « action de s'écarter de l'orthodoxie » (début
ves., Cassian ds
Blaise). Lat. médiév.
deviatio (av. 1267,
J. de Voragine,
Légende dorée, éd. Grässe, p. 146 ds
Romania, t. 33, p. 15 : tempus
deviationis).