DÉSINVOLTURE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1619
desenvoltura [mot esp. cité] (
Essais de Bacon, trad. fr., p. 98 d'apr. F. Baldensperger ds
R. Philol. fr., t. 27, p. 95); 1761
disinvoltura [mot ital. cité] (
Rousseau,
Nouvelle Héloïse, t. 2, 2
epart., p. 363); 1836
désinvolture (
Musset,
Confes. enf. s., p. 107) [c'est
disinvoltura et non
désinvolture qui est attesté ds
Stendhal,
Rouge Noir, p. 318]. Empr. à l'ital.
disinvoltura (dep. av. 1508, Calmeta ds
Batt.), lui-même empr. à l'esp.
desenvoltura (d'où la forme citée
supra 1619), attesté dep. 1492 (Nebrija d'apr.
Al.) et dér. de
desenvuelto (désinvolte*
).