DÉPRENDRE, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1170
despris « dénué, misérable » (
Benoit de Sainte-More,
Chronique des ducs de Normandie, éd. C. Fahlin, 629); 1403
soi desprendre [de la route] « s'écarter » (
Christine de Pisan,
Liv. du chemin de long estude, 4412, Püschel ds
Gdf.);
xves. [mss]
soi desprendre « se détacher de » (
Modus et Ratio, éd. G. Tilander, 134, 63, var. ms Le); 1580 au fig.
se desprendre [en parlant de l'âme] (
Montaigne,
Essais, éd. A. Thibaudet, I, II, p. 32). Dér. de
prendre*; préf.
dé-*.