DÉPRÉCATIF, IVE, DÉPRÉCATOIRE, adj.
Étymol. et Hist. I. Déprécatif 1370
deprecatif ou
depriant « qui a l'habitude de prier » (
Nicole Oresme,
Le Livre de Ethiques d'Aristote, éd. A. Menut, 78 c, p. 255); 1550
oraison deprecative (J. Le Blond, trad. de Th.
Morus,
L'Isle d'Utopie, L. II, 100 v
ods
Hug.).
II. Déprécatoire 1458 (
Mistère du vieil Testament, éd. J. de Rothschild, 3729). I empr. au b. lat.
deprecativus « propre à fléchir par la prière » et « qui sert à prier, à implorer ». II empr. au lat. chrét.
deprecatorius adj. « suppliant ».