DÉPENAILLÉ, ÉE, adj.
Étymol. et Hist. 1546
c[
ouillon]
depenaillé (
Rabelais,
Tiers Livre, éd. M. A. Screech, ch. 28); 1611 « en haillons » (
Cotgr.); p. ext. 1798 « dont la mise est très négligée »
(Ac.). Issu du croisement du m. fr.
pennallye, penaille « ensemble des vêtements de quelqu'un »
xves. [ms.] (
Des estats du siècle ds
Fabliaux, éd. A. de Montaiglon et G. Raynaud, t. 2, p. 266), dér. de l'a. fr.
penne, panne « étoffe de soie » avec l'a. fr.
despaner « déchirer » (
xiies. ds T.-L.); dér. de l'a. fr.
pane « chiffon » (lat.
pannus, FEW t. 7, pp. 556 b-557 b).