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DÉMENTIR, verbe trans.
Étymol. et Hist. A. 1. a) Ca 1100 desmentir « contredire (quelqu'un) en prétendant qu'il n'a pas dit la vérité » (Roland, éd. J. Bédier, 3834); b) 1563 dementir « prétendre (quelque chose) contraire à la vérité » (Ronsard, Remonstrance au peuple de France, 117 ds Œuvres complètes, éd. P. Laumonier, t. 11, p. 69); 2. ca 1100 « se conduire de façon indigne de (sa race, etc.) » (Roland, 788), attest. isolée; de nouv. 1550 (Ronsard, Odes, I, 5, 95, loc. cit., t. 1, p. 89); 3. 1550 « (d'un événement) ne pas être conforme à ce qui était attendu » (Id., Odes, III, 2, 32, loc. cit., t. 2, p. 7); 1564 « (d'une chose) être en contradiction avec » (Id., La Promesse, 252, loc. cit., t. 13, p. 13). B. 1. Ca 1176 soi desmentir « se briser, se rompre (d'un bouclier, etc.) » (Chr. de Troyes, Cligès, éd. A. Micha, 1894) − xves., Ren. de Montauban, ms. Arsenal 5072 ds Gdf.; 1188 au fig. « être impropre au service, manquer à son devoir » (Aimon de Varennes, Florimont, 6169 ds T.-L.) − mil. xives., Bâtard de Bouillon, 6106, ibid.; ca 1260 « s'ébranler (d'un mur, etc.) » (Ménestrel Reims, éd. N. de Wailly, 343) − 1900, Nouv. Lar. ill.; 2. 1643 « (de qualités) cesser d'être, se relâcher » (Corneille, Polyeucte, III, 5 ds Œuvres, éd. Ch. Marty-Laveaux, t. 3, p. 536). Dér. de mentir*; préf. dé-*.