DÉFECTION, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1170 « défaut, défaillance » (
Horn, éd. M. K. Pope, 2445 : Ne pris pas feu d'estreim, tost fet
defectiun);
2. 1680 « action d'abandonner une cause, un parti » (
Rich.);
3. [av. 1850 « fait de ne pas se trouver où l'on est attendu » (Balzac d'apr.
Lar. Lang. fr.)]; 1959 (
Cocteau,
Poésie critique 1, p. 80 : Je sentais renaître en moi l'âme de mon grand-père, féroce sur le chapitre du dîner de famille. La moindre
défection me faisait froncer les sourcils). Empr. au lat. class.
defectio « défection, désertion ».