DÉCORER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1350 « honorer » (
G. Le Muisit,
Poésies, I, 214 ds T.-L.) −
xvies., Paré ds
Littré;
b) 1795 « remettre à quelqu'un une décoration » (
S. de Genlis,
Les Chevaliers du cygne, t. 3, p. 351); d'où 1812
décoré adj. « qui porte une décoration » (
Jouy,
Hermite, t. 2, p. 261); 1832 subst. (
Musset,
Chronique de la quinzaine ds
Revue des Deux-Mondes, 14 déc., p. 736);
2. 1370
décorer « pourvoir d'accessoires destinés à embellir » (
N. Oresme,
Ethiques, 24 ds
Gdf. Compl.); 1563 « embellir quelque chose (en parlant d'objets) » (
B. Palissy,
Recepte veritable, p. 98); 1767 « couvrir d'une apparence trompeuse » (
Voltaire,
Triumv., III, 1 ds
Littré). Empr. au lat. class.
decorare, au propre « orner, parer », au fig. « honorer ».