DÉBOULER, verbe intrans.
Étymol. et Hist. 1. 1793 « partir brutalement, déguerpir » (
4elettre bougrement patriotique du véritable Père Duchesne, p. 6 ds
Brunot t. 10, p. 210 : ,,
debouler`` grand train sans trompettes); en partic. 1864 « partir à l'improviste devant un chasseur (d'un lièvre) » (
Erckmann-Chatrian,
Ami Fritz, p. 153 : elle roulait comme un lièvre qui
déboule dans les broussailles); av. 1870
au déboulé (E. Blaze ds
Lar. 19e);
2. 1821, juin « faire irruption, arriver précipitamment » (
Balzac,
Corresp., t. 1, p. 103 : Le ventre de Louise est fièrement gros et la somme produite par le « ego conjugo vos » ne tardera pas à
debouler);
3. 1848 « tomber en roulant de haut en bas (d'une pierre) »
deboulait en ricochant (
Flaubert,
Champs et grèves, p. 250). De
bouler*; préf.
dé-*.