DÉBARRASSER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1544
debaracee de mon enfantement (en parlant d'une femme) (
Catherine de Médicis,
Corresp., I, 8, col. 1, févr. ds
Barb. Misc. 7, n
o8); 1584
se debarrasser de « se délivrer de » (J. de Barraud, trad. de
Guevarre,
Epistres dorees, IV, 52 a [trad. de l'esp.] ds
Hug.); av. 1655
débarrasser (une chose) « la dégager de ce qui l'encombre » (
Cyrano de Bergerac,
Lettres diverses, p. 15 ds
IGLF); spéc. au fig. 1843
débarrasser le plancher (
Dupeuty et
Cormon,
Les Cuis. paris., I, 11 ds
Quem. Fichier). Issu, par substitution de préf., de
desembar(r)asser (attesté dep. 1535,
Coutumes d'Ypres, 17, 1 d'apr. K. Baldinger ds
Z. rom. Philol., t. 67, p. 9), empr. à l'esp.
desembarazar «
id. », attesté dep. 1495 (Nebrija d'apr.
Cor.,
s.v. embarazar), dér. de
embarazar (embarrasser*
); cf. avec
debaracee, supra 1544, et
embarrassée « enceinte » attesté dans les dial. (v.
FEW t. 1, p. 260 a), l'adj. esp.
embarazada « enceinte ».